Geeroms Francis
Sculpture
Lenniksestraat 15
B-1755
Belgique
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francisgeeroms.com
BIOGRAPHIE
Né en 1963, il m’a fallu attendre la cinquantaine pour découvrir la sculpture par le plus grand des hasards. C’était à l’été 2015.
Autodidacte, je n’ai reçu aucune formation académique. Loin de toute technique artistique particulière, mes mains ne font que reproduire ce que perçoivent mes yeux.
Mes débuts furent plus qu’hésitants. Je me contentais de façonner quelques petits personnages abstraits, d’abord copiés, ensuite nés de mon imagination.
Depuis toujours fasciné par la beauté naturelle et l’élégance du cheval, j’ai créé ma première sculpture équine en 2018.
Un tel choix était pour moi une évidence, dicté par mon histoire personnelle. Mes parents étant propriétaires d’un manège, j’ai grandi parmi les chevaux. Ils m’ont entouré durant une grande partie de ma vie. Très jeune déjà, j’ai été amené à prendre soin d’eux.
J’étais moi-même cavalier et j’ai participé à des concours de saut d’obstacles.
Je suis par ailleurs maréchal-ferrant de formation.
Plus tard, la vie m’a tenu à l’écart de cet univers.
Jusqu’au jour où mon passé m’a rattrapé et ce qui aurait pu n’être qu’un passe-temps ou qu’un hobby s’est rapidement révélé être une passion dévorante et un inexorable besoin de création.
Mon approche hyperréaliste rime avec rigueur, précision et raffinement.
Très exigeant avec moi-même, je vise un rendu le plus proche possible de la réalité, sans cesse à la recherche du plus petit détail.
Mon objectif est de capter cette attitude particulière, de figer ce mouvement singulier, d’immortaliser cette fraction de seconde unique en reproduisant le plus fidèlement et le plus scrupuleusement possible l’anatomie du cheval, ses expressions et ses insignes qualités : puissance, élégance, tempérament, noblesse.
Mes réalisations exigent une grande préparation.
Mes créations sont le fruit d’une observation minutieuse de dizaines, voire de centaines de documents; je photographie, filme, mesure, dessine et étudie mes modèles.
Mais ce travail ne serait pas abouti sans le savoir-faire et les compétences des artisans fondeurs, ces talents de l’ombre qui insufflent la vie à mes sculptures. Et j’attends autant d’eux que de moi-même.
J’aime m’impliquer dans les étapes successives de la lente métamorphose de ce matériau inerte et froid qu’est le bronze. J’en éprouve une fascination sans borne.
Mon rêve ultime serait de me rapprocher de la perfection mais, comme le disait le grand sculpteur animalier français José-Maria David, dont je ne puis qu’admirer l’œuvre, « la perfection n’existe pas ».
2021 : première et unique participation à un concours.
Académie Internationale d’Art Contemporain – Artlookone.
Premier prix du jury pour la sculpture « Fuego ».