Krygier Maciej

Krygier Maciej

Peinture

675 Route d’Aigues-Vives
30420 – Calvisson
France

+33 7 45 05 00 90

m.krygier@moderna.dk

 

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BIOGRAPHIE

 

Né en Pologne, Maciej Krygier est un artiste qui marie subtilement sérieux et espièglerie dans sa démarche artistique. Diplômé de l’École Régionale des Beaux-Arts de Rouen en France, il a également bénéficié de bourses aux Pays-Bas et en Allemagne, où il a exploré les frontières des nouveaux médias et des installations multimédias. Visionnaire, il s’est distingué comme pionnier du « game patching » (un courant artistique basé sur les jeux vidéo), une forme artistique novatrice qui associe technologie et réflexions sur le quotidien.

Depuis 2016, Krygier a renoué avec la peinture, embrassant les techniques classiques tout en s’aventurant dans des territoires inédits avec sa série audacieuse « Cock Parade ». Dans cette collection, dont trois œuvres sont présentées au salon, il revisite l’esthétique des portraits de la Renaissance pour immortaliser des coqs majestueux, placés sur des décors inspirés des paysages des maîtres anciens.

 Mais ces coqs ne se limitent pas à une simple facétie visuelle : ils incarnent un dialogue subtil entre symbolisme et tradition. En Pologne, le coq est une figure emblématique, associée aux mythes, à la virilité et à la magie. Dans le folklore polonais, c’est notamment sur un coq que le légendaire sorcier Twardowski s’éleva vers la Lune, marquant l’imaginaire collectif d’une aura de mystère et de pouvoir.

 Au-delà de cette symbolique culturelle, Krygier s’intéresse également à la fascinante taxonomie des coqs, explorant leur diversité morphologique et leur richesse esthétique à travers une approche quasi-muséologique. Chaque coq devient ainsi une étude visuelle et historique, célébrant la beauté et la complexité de cette figure animalière.

 Qu’il s’exprime à travers des huiles, des aquarelles ou des installations, Maciej Krygier ne cesse de surprendre et d’interpeller. Son art, à l’image de ses sujets, arbore fièrement ses couleurs et incite à la contemplation… ou au sourire. Car, comme il le dit lui-même, « l’art, tout comme un coq, mérite parfois qu’on ébouriffe ses plumes ».