Rouan Thomas

Rouan Thomas

Sculpture

5 rue de l’Octroi
93210 – La Pleine Saint-Denis
France

+ 33 06 80 33 81 52

+33 09 51 06 53 49

thomasrouanmosaiste@gmail.com

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BIOGRAPHIE

Thomas ROUAN Mosaïste
« TRM »

Autodidacte, né en 1966, TRM commencé la mosaïque, qu’il pratique à Saint-Denis (93), où il habite et puise une partie de son inspiration, depuis plus de dix ans. Cette passion est peu à peu devenue un axe central de ses activités, au travers de réalisations nombreuses et variées.

Son inspiration, formée au gré de nombreux voyages en Europe du Sud (en particulier en Italie, notamment à Ravenne) et au Maghreb, lui vient de la civilisation arabo-andalouse et des azulejos enchanteurs dont sont ornés par exemple l’Alhambra de Grenade ou le mausolée de Mohamed V à Rabat.

Elle lui vient également de l’orientalisme, grâce à des artistes comme Gustave Guillaumet ou Jean Bouchaud, mais aussi de l’Italie, grâce aux générations de mosaïstes venus du Frioul et qui ont notamment réalisé les fresques de l’Opéra de Paris, tel Odorico fils, référence d’une mosaïque à la fois de grande qualité et adaptée à un urbanisme populaire comme le montrent ses réalisations notamment dans l’Ouest de la France, comme à Dinard et à Rennes, dans l’entre-deux guerres.

TRM a notamment réalisé une fresque murale en grand format inspirée par l’un des motifs d’un service de table de la maison Hermès, Cheval d’Orient, peut-être une réminiscence d’une ascendance familiale pied-noir et de lointains souvenirs équestres.

Adepte d’un travail sur la typographie, il est influencé en cela par des artistes contemporains comme L’Atlas, alias Jules Dedet, pour son approche mariant calligraphie arabe et graff. À son sens, ce travail fait partie intégrante du travail sur une œuvre graphique, dont elle est consubstantielle.

Son travail s’oriente vers une expression colorée et dynamique, proche de l’esthétique des années 70 avec un travail sur les associations de couleur ou sur l’utilisation de la couleur à des fins de travestissement ou de jeu : ainsi une tête d’ours, possible trophée de chasse imaginaire, se transforme en une icône disco très seventies à dominante rose et verte où la virilité supposée de l’animal a laissé place à une indétermination à la fois de genre et de rôle. Un·e tel ours-e peut-il vraiment encore faire peur ?

Dans la collection d’oeuvres Great voices matter, objet de sa première exposition, Great voices matter”, consacrée à des grandes voix de la musique soul et rock, qui a eu lieu du 25 janvier au 5 février 2023 à Paris, à la galerie Plast!, il a sacrifié à cette esthétique acidulée en reprenant à son compte et en les réinterprétant des pochettes de vinyls 33 tours de grandes voix de la soul et de la pop, de Nina Simone à Janis Joplin en passant par Marvin Gaye, Otis Redding ou Bob Marley.

Chaque œuvre était accompagnée d’un gimmick, qui peut être une citation détournée, une question – « Lost your blue mask, Lou ? » – ou d’une simple reprise du titre de l’album, éventuellement avec un jeu de mots ou sur les mots – Sticky pants pour les Rolling Stones – qui forme en même temps son titre.

Désireux de s’ouvrir à un autre mode de réalisation et à une autre technique, il suit depuis septembre 2022 les cours de Laura Di Bidino en mosaïque romaine et byzantine à Montreuil, également dans le 93.

Depuis juillet 2023, il a ouvert un atelier aux Arches citoyennes, tiers lieu sis à Paris, juste derrière l’Hôtel de ville, projet d’occupation temporaire qui compte près de 30 000 m² et 450 structures occupantes. Géré par la coopérative Plateau urbain, il s’agit du plus grand tiers-lieu de la capitale. Un récent article du site de la Ville de Paris, Paris.fr, l’évoque en détail. Il a déjà collaboré sur place avec certains artistes qui travaillent sur place, comme Nicolas Brosseau.

Il y travaille notamment à la collection « Disco animals », collection de sculptures recouvertes de mosaïque rouge, jaune, organe et violet, couleurs disco par excellence, qui sera présentée en avant-première à l’Animal Art à Bruxelles du 22 au 24 mars 2024.

En décembre 2023, il a par ailleurs reçu pour son oeuvre Disco giraffe le label Fabriqué à Paris remis par la Ville de Paris lors de son édition 2024.

Il réalise également des œuvres dans le cadre de commandes.